Qrban, Tabaski ou Aïd al-Adha est la plus importante des fêtes islamiques. Elle a lieu le 10 du mois de dhou al-hijja, le dernier mois du calendrier musulman. Elle marque chaque année la fin du pèlerinage à la Mecque.
Cette fête commémore la force de la foi d’Ibrahim (Abraham dans la tradition judéo-chrétienne) à son Dieu, symbolisée par l’épisode où il accepte de sacrifier, sur l’ordre de Dieu, son fils Ismaël (dans la tradition judéo-chrétienne, le fils à sacrifier est Isaac).
Après son acceptation de l’ordre divin, Dieu envoie l’archange Gabriel (Jibrīl) qui, au dernier moment, substitue à l’enfant, un mouton qui servira d’offrande sacrificielle. En souvenir de cette dévotion d’Ibrahim à son Dieu, les familles musulmanes sacrifient un animal (le mouton qui a six mois ou la chèvre qui a deux ans ou le bovin qui a deux ans et qui est entré dans la troisième année lunaire ou le chameau qui a complété cinq ans) selon les règles en vigueur. Notamment, le musulman doit se comporter au mieux avec l’animal, Mohammed (SAV) ayant dit : « Certes Allah a prescrit l’excellence dans toute chose. Ainsi lorsque vous tuez, tuez de manière parfaite et si vous égorgez, égorgez de manière parfaite. Que l’un de vous aiguise son couteau et qu’il apaise la bête qu’il sacrifie. Il faut manger la viande du sacrifice, en garder et en offrir aux pauvres, proches, voisins, collègues, etc.
Le jour de Aïd el-Kebir constitue un jour de célébration dans la tradition prophétique musulmane. En effet, dès l’annonce de la vision de la nouvelle lune, les musulmans glorifient la grandeur de Dieu par le takbir. Il est également fortement recommandé de multiplier les aumônes et les cadeaux ce jour-là.
Notre association humanitaire met en avant l’esprit de partage de ce mois et apporte de l’aide aux plus démunies en leur apportant de la nourriture pendant une durée d’un mois. Le don du sacrifice que les personnes aisées font lors de cette période permet également de les faire sortir d’une logique individualiste à laquelle les sociétés d’aujourd’hui les poussent.
Dans la pratique, nous travaillons avec les partenaires locaux du pays du tiers monde où les distributions de viande et de vivre vont être effectuées. Nous récoltons les dons pour les offrandes. Nous chargeons le partenaire de préparer le terrain avant qu’un de nos volontaires ne soient envoyés dans le pays concerné. Une fois sur place, nos volontaires restent en communication avec nous afin de nous informer sur le bon déroulement et le respect du projet de sacrifice. Suite à quoi, nous avertissons nos donateurs que leur offrandes ont bien été sacrifiées dans le respect des règles et le bien-être de l’animal.